JANVIER2016 RĂSUMĂ DE L'ĂDITEUR : Au cours de lâĂ©tĂ© 1957, Hemingway commença Ă travailler sur les «Vignettes parisiennes», comme il appelait alors Paris est une fĂȘte. Il y travailla Ă Cuba et Ă Ketchum, et emporta mĂȘme le manuscrit avec lui en Espagne pendant lâĂ©tĂ© 59, puis Ă Paris, Ă lâautomne de cette mĂȘme annĂ©e. Le livre, qui resta inachevĂ©, futMichel Fugain revient sur son soutien Ă Jean Roucas et compare le web Ă une "chiotte publique" Reuters Reuters PEOPLE - Dans une interview accordĂ©e au site d'informations belge DerniĂšre heure, Michel Fugain est revenu sur son soutien Ă Jean Roucas, aprĂšs que ce dernier a participĂ© Ă l'universitĂ© d'Ă©tĂ© du Front national. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas tendre avec les mĂ©dias qui ont relayĂ© ses propos "Tant pis pour eux, sâinsurge-t-il. Tant pis pour ceux qui croient tout et se renseignent sur cette chiotte publique quâest le web. Avec une forme de journalisme qui nâest pas trĂšs honnĂȘte. Puisque je continuerai de dire, que ce soit de Jean Roucas ou nâimporte qui il pense ce quâil veut, le mec. Il dit ce quâil veut, câest cela la tolĂ©rance, la libertĂ© dâexpression". Pour autant, Michel Fugain ne partage pas les idĂ©es de l'humoriste "Moi, je ne dĂ©fendrai jamais une idĂ©e de Jean Roucas, jâen ai rien Ă foutre de Jean Roucas. Ce nâest pas bien. Mais ce nâest pas bien non plus que quiconque ait envie de blacklister qui que ce soit!". DĂ©cidĂ©ment trĂšs remontĂ©, l'artiste de 71 ans s'est ensuite lancĂ© dans une rĂ©flexion sur "l'industrie" culturelle et la dĂ©mocratie "Tout artisanat, le cinĂ©ma comme la musique, est devenu une industrie. Car malheureusement, câest le pognon qui gĂšre tout aujourdâhui. Or, lâargent est mortifĂšre, je me tue Ă le dire! DĂšs quâon parle de dĂ©mocratie, ça pue." Un vrai coup de gueule de la part de la part de l'auteur de La Belle histoire qui s'exprimait lors d'un concert Ă Agadir Maroc samedi dernier.
Jevoudrais aller dimanche au Vaudreuil y souhaiter votre fĂȘte, mais je ne puis encore faire des courses aussi longues (Flaub., Corresp., 1879, p. 217). Souhaiter la fĂȘte de qqn. Tout sens moral est chez lui Ă ce point aboli, qu'il se fait accompagner par une maĂźtresse de rencontre le jour oĂč il va souhaiter la fĂȘte de sa fille!
Paris est une fĂȘteAu cours de l'Ă©tĂ© 1957, Hemingway commença Ă travailler sur les "Vignettes parisiennes", comme il appelait alors Paris est une fĂȘte. Il y travailla Ă Cuba et Ă Ketchum, et emporta mĂȘme le manuscrit avec lui en Espagne pendant l'Ă©tĂ© 59, puis Ă Paris, Ă l'automne de cette mĂȘme annĂ©e. Le livre, qui resta inachevĂ©, fut publiĂ© de maniĂšre posthume en 1964. Pendant les trois annĂ©es, ou presque, qui s'Ă©coulent entre la mort de l'auteur et la premiĂšre publication, le manuscrit subit d'importants amendements de la main des Ă©diteurs. Se trouve aujourd'hui restituĂ© et prĂ©sentĂ© pour la premiĂšre fois le texte manuscrit original tel qu'il Ă©tait au moment de la mort de l'Ă©crivain en 1961. Ainsi, "Le poisson-pilote et les riches", l'un des textes les plus personnels et intĂ©ressants, retrouve ici ces passages, supprimĂ©s par les premiers Ă©diteurs, dans lesquels Hemingway assume la responsabilitĂ© d'une rupture amoureuse, exprime ses remords ou encore parle de "l'incroyable bonheur" qu'il connut avec Pauline, sa deuxiĂšme Ă©pouse. Quant Ă "Nada y pues nada", autre texte inĂ©dit et capital, Ă©crit en trois jours en 1961, il est le reflet de l'Ă©tat d'esprit de l'Ă©crivain au moment de la rĂ©daction, trois semaines seulement avant une tentative de suicide. Hemingway y dĂ©clare qu'il Ă©tait nĂ© pour Ă©crire, qu'il "avait Ă©crit et qu'il Ă©crirait encore".Livre d'occasion Ă©crit par Ernest Hemingway, Claude Demanuelli Traducteur, Marc Saporta Traducteur, Patrick Hemingway PrĂ©facier, Sean A. Hemingway PrĂ©facierparu en 2015 aux Ă©ditions Gallimard, LITTERATURE INTERNATION, ROMAN-THEATRE, LITTERATURE ANGLO-SAXONNE350 pages, BrochĂ©Code ISBN / EAN 9782070437443La photo de couverture nâest pas contractuelle.
AnneLetuffe est auteure, illustratrice, elle a une douzaine d'albums Ă son actif. Sa spĂ©cificitĂ© est de travailler le papier dĂ©chirĂ© pour rĂ©aliser ses illustrations, mais elle manie Ă©galement la photo, d'autre part sa plume d'Ă©crivain est aussi bien aiguisĂ©e puisqu'elle n'hĂ©site pas Ă s'en saisir pour par exemple imaginer la suite TLFi AcadĂ©mie9e Ă©dition AcadĂ©mie8e Ă©dition AcadĂ©mie4e Ă©dition BDLPFrancophonie BHVFattestations DMF1330 - 1500 POPULAIRE, â [Corresp. Ă peuple C 1]1. Qui appartient au peuple, qui le caractĂ©rise; qui est rĂ©pandu parmi le peuple.â [Le subst. dĂ©signe un trait attribuĂ© culturellement au peuple comme formant un tout indiffĂ©renciĂ©] Quand cette intelligence demeurait encore Ă l'Ă©tat rudimentaire, cette hantise des phĂ©nomĂšnes invisibles a pris des formes banalement effrayantes. De lĂ sont nĂ©es les croyances populaires au surnaturel, les lĂ©gendes des esprits rĂŽdeurs, des fĂ©es, des gnomes, des revenants Maupass.,Contes et nouv., Horla, 1886, ne se laissait pas prendre aux rĂȘves de justice sociale. Son gros bon sens populaire lui faisait opiner que ce qui avait Ă©tĂ©, serait Rolland, Buisson ard., 1911, Badounaud Ă©tait un gars robuste, de petite taille, embelli d'une moustache Ă©norme et soignĂ©e. Il brandissait sur ses six enfants cette rudesse populaire qui leur semble la marque et le moyen d'une sĂ»re Ă©ducation. Avec moi, faut pas qu'on faute. C'est au doigt et Ă l'oeil.» MalĂšgue,Augustin, 1933, Bonhomie, coutumes, crĂ©dulitĂ©, croyances, culture, gĂ©nie, imagination, insouciance, instinct, lĂ©gendes, mythes, opinion, passe-temps, prĂ©jugĂ©s, sagesse, tradition populaires; musĂ©e des arts et traditions populaires.â [En parlant des maniĂšres, de l'attitude d'une pers., d'un trait caractĂ©ristique] J'y trouvais [dans la Venise des humbles] plus facilement ... de ces femmes d'un genre populaire, les allumettiĂšres, les enfileuses de perles, les travailleuses du verre ou de la dentelle Proust,Fugit., 1922, Fornarina Ă©tait la nouvelle maĂźtresse de Byron, fille Ă l'aspect populaire et sauvage Maurois,Ariel, 1923, [En mettant l'accent sur l'aspect culturel; Ă savant, scientifique] Qu'entend-on par aliments? RĂ©ponse populaire l'aliment est tout ce qui nous nourrit. RĂ©ponse scientifique on entend par aliments les substances qui, soumises Ă l'estomac, peuvent s'animaliser par la digestion, et rĂ©parer les pertes que fait le corps humain par l'usage de la vie Brillat-Sav., Physiol. goĂ»t, 1825, dĂ©finitions scientifiques sont en gĂ©nĂ©ral beaucoup plus Ă©troites et, par cela seul, beaucoup moins vraies au fond que le sens populaire des termes Guizot,Hist. civilis., leçon 1, 1828, ... dans l'Ă©cole Ă©picurienne elle-mĂȘme, Ă cĂŽtĂ© de l'Ă©picurisme populaire qui Ă©tait la recherche souvent effrĂ©nĂ©e du plaisir, il y eut l'Ă©picurisme d'Ăpicure, d'aprĂšs lequel le plaisir suprĂȘme Ă©tait de n'avoir pas besoin des plaisirs. Bergson,Deux sources, 1932, LING. Mot, forme populaire. Mot, forme ayant subi une Ă©volution phonĂ©tique conforme aux lois les plus gĂ©nĂ©rales de la langue. On distingue le mot indigĂšne ou populaire ... issu d'un dĂ©veloppement non contrariĂ© mot ... populaire et le mot savant ... peuvent former des doublets. En français livrer, qui vient du latin liberare, est une forme populaire, alors que libĂ©rer est une forme savante populaire. L'Ă©tymologie populaire ... est le procĂ©dĂ© par lequel un mot se trouve rattachĂ© dans la conscience du sujet parlant Ă tels autres mots qui paraissent susceptibles d'en fournir l'explication; ainsi lorsque dans le français choucroute, reprĂ©sentant l'allemand Sauerkraut, on croit trouver les mots français chou et croute [En mettant l'accent sur la vulgaritĂ© des maniĂšres, des moeurs, culturellement attribuĂ©e Ă la classe la plus dĂ©favorisĂ©e de la sociĂ©tĂ©] Il riait comme on suffoque, les deux mains sur le ventre, pliĂ© en deux, l'oeil plein de larmes, avec d'affreuses grimaces autour du nez ... comme il ne pouvait ni parler, ni cesser de rire, ni faire comprendre ce qu'il avait, il fit un geste, un geste populaire et polisson Maupass.,Contes et nouv., Crime pĂšre Bonif., 1884, une sottise de croire que qui dit peuple, dit populaire. Le peuple a ses aristocrates, de mĂȘme que la bourgeoisie a ses Ăąmes de la plĂšbe Rolland, Foire, 1908, LING. Qui est propre aux couches les plus modestes de la sociĂ©tĂ©, au peuple et qui est inusitĂ© par les gens cultivĂ©s et la bourgeoisie. Synon. langue, lexique, mot populaire. D'ailleurs mĂȘme si j'ai tort j'Ă©crirai le poteau noir et non le pot au noir car j'aime le parler populaire et rien ne me prouve que ce terme n'est pas en train de muer Cendrars,Du monde entier, Le Poteau noir, 1924, de prisonniers rongĂ©s de mĂ©lancolie ont fini par sombrer dans le dĂ©rangement cĂ©rĂ©bral et par devenir ce que le langage populaire dĂ©signe sous les noms de cinglĂ©s», de mabouls», de synoques» et de marteaux»! AmbriĂšre,Gdes vac., 1946, fripe1B ex. de Qui est composĂ© de gens du peuple; qui est frĂ©quentĂ© par le peuple. Arrondissement, bal, bar, cafĂ©, fĂȘte, restaurant populaire. Le boulevard Blanqui est Ă la limite de la place d'Italie. C'est un quartier populaire oĂč les Parisiens s'aventurent peu sans nĂ©cessitĂ©, ayant dĂ©cidĂ© qu'il appartient Ă une banlieue vilaine et mal famĂ©e EstauniĂ©,Ascension M. BaslĂšvre, 1919, Soupe* populaire. ⊠[En parlant d'un groupe de pers.] Classe, masses, meeting populaires. Duret ... dit qu'il [BarrĂšs] a bien tort de faire de la politique socialiste, qu'il a un air aristo, qui ne sera jamais en faveur dans une rĂ©union populaire Goncourt,Journal, 1895, samedi, on charge ici le public populaire, le joyeux public chahuteur et un peu saoul, de chauffer la salle Colette,Vagab., 1910, Empl. subst., vx ou littĂ©r. Le populaire. Le peuple. Je ne trouve dans ce livre ni vĂ©ritĂ©, ni grandeur. Quant au style, il me semble intentionnellement incorrect et bas. C'est une façon de flatter le populaire. Hugo a des attentions et des prĂ©venances pour tout le monde Flaub.,Corresp., 1862, pĂ©j. Synon. populace, fin d'aprĂšs-midi poussiĂ©reuse avec ses rayons obliques ... se traĂźnait sur une foule mĂȘlĂ©e, oĂč le populaire de l'herbe avec ses papiers gras, ses jeux bruyants ... faisait mieux ressortir encore le caractĂšre d'oasis au champagne, de ce lieu oĂč se rĂ©fugiaient les Ă©chappĂ©s du pesage Aragon,Beaux quart., 1936, Au plur. Les places les moins chĂšres dans un théùtre, un stade; le public de ces places. Quelques pelousards ont pris place au restaurant, les populaires leur rĂ©clament des primes L'Auto, 11 avr. 1932ds Petiot 1982.Je me souviens d'avoir drivĂ© une nuit Maurice Rostand dans les populaires [du Vel'-d'Hiv'] Trignol,Pantruche, 1946, Qui est accessible au peuple, qui est destinĂ© au peuple. Air, chanson, conte, drame, Ă©dition, Ă©ducation, imagerie, littĂ©rature, publication, universitĂ© populaire. La religion naturelle est simple, facile, populaire; elle parle au coeur en mĂȘme temps qu'Ă la raison J. Simon,Relig. natur., 1856, serait un jeu ruineux pour la sociĂ©tĂ© s'il n'aidait les hommes Ă vivre. L'art des meilleures Ă©poques Ă©tait populaire, intelligible Maurois,Journal, 1946, ... toute poĂ©sie politique doit ĂȘtre poĂ©sie populaire, et ... pour ĂȘtre poĂ©sie populaire, elle doit se servir du mot propre et de grosses et fortes images saisies par toutes les rudes imaginations auxquelles elle s'adresse. Lamart.,Corresp., 1830, La docum. atteste des empl. de populaire en parlant d'une oeuvre littĂ©r., d'un aut. au sens de qui dĂ©crit, qui traite de la vie du peuple». Synon. populiste v. ce mot A. Le vrai poĂšte populaire s'identifie avec son sujet, au point de ne pas distinguer ce qui vient de son imagination et ce que lui fournit son sujet, confondant ainsi la poĂ©sie et la vĂ©ritĂ© P. Leroux, HumanitĂ©, 1840, Un bibliophile ... avait fait relier ses livres en harmonisant autant que possible la teinte du maroquin avec le sentiment du texte. Ainsi, le bleu avait Ă©tĂ© choisi pour les romans intimes ... le fauve pour les sujets populaires Goncourt, Journal, 1886, â [Corresp. Ă peuple B 2 a]1. Qui concerne l'ensemble d'une collectivitĂ©, la majoritĂ©, la plus grande partie d'une population. L'ĂlysĂ©e a poussĂ© Ă l'Ă©normitĂ© de la cĂ©lĂ©bration [de la mort de V. Hugo] pour diminuer, effacer dans la mĂ©moire populaire le souvenir des funĂ©railles de Gambetta Goncourt,Journal, 1885, Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple le plus saint et le plus indispensable des devoirs,» ... le premier magistrat de Paris dĂ©clare qu'au coup d'Ătat de la Convention la Commune oppose l'insurrection populaire .... Deux officiers municipaux sont chargĂ©s ... d'inviter le peuple Ă se joindre Ă ses magistrats afin de sauver la patrie et la libertĂ©. A. France,Dieux ont soif, 1912, Qui a la faveur du peuple, de l'opinion publique; qui est connu, aimĂ©, apprĂ©ciĂ© du plus grand nombre. Cause, dĂ©cision, lot, mesure populaire; acteur, chanteur, vedette populaire. Le cafĂ© est devenu populaire le matin comme aliment, et aprĂšs dĂźner comme boisson exhilarante et tonique Brillat-Sav.,Physiol. goĂ»t, 1825, conte est d'une originalitĂ© saisissante. Je le crois destinĂ© Ă un succĂšs populaire et artistique Flaub.,Corresp., 1852, âEh bien! Mon vieux canard, te voilĂ populaire .... On vend ta gueule en tĂȘte de pipe et en bouteilles de liqueur, et tous les ivrognes d'Alca rotent ton nom dans les ruisseaux... A. France,Ăle ping., 1908, [La popularitĂ© se limite Ă une collectivitĂ© rĂ©duite] ĂlĂšve, professeur populaire. Adrien ... Ă©tait trĂšs populaire parmi les garçons de son Ăąge Aragon,Beaux quart., 1936, â [Corresp. Ă peuple B 3] Qui Ă©mane, qui procĂšde du peuple. Un gouvernement sans reprĂ©sentation populaire n'est plus possible et c'est une chimĂšre de vouloir faire table rase du passĂ©, de vouloir retourner Ă l'absolutisme BarrĂšs,Cahiers, 1897, des Ă©conomies occidentales, au cours du XIXesiĂšcle, et l'industrialisation accĂ©lĂ©rĂ©e de la Russie et des dĂ©mocraties populaires au XXe, ont eu des consĂ©quences analogues, malgrĂ© la diversitĂ© des rĂ©gimes sociaux Perroux,Ăcon. XXes., 1964, HIST. DĂ©mocratie* populaire, front* populaire, rĂ©publique* AssemblĂ©e, dictature, Ătat, pouvoir, souverainetĂ©, suffrage, veto, volontĂ© adj. inv.,abrĂ©v. fam. [La Belle Ăquipe, de Julien Duvivier] plaisante atmosphĂšre Front popu», dans un dĂ©plaisant sujet oĂč la femme-dĂ©truit-l'amitiĂ©-des-prolos Le Nouvel Observateur, 29 juin 1981, col. 4.Jusqu'Ă douze ans, j'habitais Paris, dans les quartiers popu, du cĂŽtĂ© de la place Clichy Actuel, nov. 1982, col. 1. maniĂšre populaire. Les vitraux de la cathĂ©drale sont la chose la plus grossiĂšrement, magnifiquement et populairement sublime Michelet,Journal, 1830, les chemins de fer auront rapprochĂ© les langues et les races, quand on verra tout ce qu'a fait faire de sublime, d'absurde, d'inhumain, de fanatiquement bĂȘte, de bourgeoisement idiot, de populairement hĂ©roĂŻque cet autre grand mot, la patrie, on s'en Ă©tonnera Goncourt,Journal, 1859, partic. Dans le langage populaire. Une heure aprĂšs, les douze inconnus Ă©taient au sommet du cimetiĂšre nommĂ© populairement le PĂšre-Lachaise Balzac,Ferragus, 1833, renonculacĂ©e ... appelĂ©e populairement queue de souris Gourmont,EsthĂ©t. lang. fr., 1899, subst. masc.,vx. a Gouvernement populaire. On pourroit faire l'application de ces propositions Ă toute constitution de sociĂ©tĂ©, religieuse ou politique ... et comparĂ©e Ă une autre constitution, comme, par exemple ... au catholicisme comparĂ© au presbytĂ©ranisme, et au monarchisme comparĂ© au popularisme Bonald,LĂ©gisl. primit., 1802, Synon. de popularitĂ©. et Orth. [pÉpylΔÊ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Ătymol. et Hist. A. Adj. 1. [ca 1200 populeir du peuple, composĂ© de gens du peuple» Dialogues GrĂ©goire, 141, 6 ds 2. ca 1330 qui a cours dans le peuple» Girart de Rossillon, Ă©d. E. Billings Ham, 5314; 3. 1556 simple, naturel, sans prĂ©tention» Ronsard, Nouvelle continuation des amours, 175, OEuvres, Ă©d. P. Laumonier, 4. 1559 connu et apprĂ©ciĂ© parmi le peuple» Amyiot, Coriolan, 29 ds LittrĂ©; 5. 1580 sans bonnes maniĂšres, vulgaire» Montaigne, Essais, I, 42, Ă©d. P. Villey et Saulnier, 6. 1588 Estat gouvernement populaire Id., ibid., III, 9, B. Subst. 1338 plur. les populaires le peuple, les gens du peuple» Reg. Com. Comput. Paris sign. B, fo143 rods Du Cange, popularis1; xves. sing. id.» Gace de La Buigne, Roman des deduis, Ă©d. Ă Blomqvist, 4021, var. mss JT. Empr. au lat. popularis, -is, adj. de mĂȘme sens, empl. subst. au plur. en lat. class. pour dĂ©signer les membres de partis populaires ou partisans de mesures populaires, puis en lat. chrĂ©t. les laĂŻcs aux clercs et plus gĂ©n. en lat. mĂ©diĂ©v. les gens du peuple Blaise, Nierm., Du Cange, Latham. Au sens A 4 le terme a Ă©tĂ© considĂ©rĂ© comme repris de l'angl. popular de mĂȘme orig. Ă la fin du xviiies. cf. Mmede Boufflers, Lettre de 1780 Ă Gustave III de SuĂšde d'apr. Proschwitz ds St. neophilol. Populaire est pris ici dans l'acception angloise il signifie celui qui a mĂ©ritĂ©, ou du moins obtenu la faveur du peuple. Dans l'acception françoise, il signifie celui qui la recherche. FrĂ©q. abs. littĂ©r. 2788. FrĂ©q. rel. littĂ©r. xixes. a 5107, b 3215; xxes. a 3873, b 3446. Bbg. Baldinger K.. Ă propos de l'infl. de la lang. sur la pensĂ©e. R. Ling. rom. 1973, _ Barb. Loan-words 1921, _ Beaujot Un Paradoxe de P. Bayle. Peuple et pouvoir. Lille, 1981, Du Syntagme erreur populaire... BeitrĂ€ge zur Analyse des sozialen Wortschatzes, hrsg. von U. Ricken. Halle, 1975, _ Bourdieu P.. Vous avez dit populaire? Actes de la rech. en sc. soc. 1983, no46, _ Dub. Pol. 1962, _ Maulnier Th.. Le Sens des mots. Paris, 1976, _ Quem. DDL populairement. _ Seguin Lexicogr. et conformisme en 1798. La Licorne. 1978, no2, _ Vardar Soc. pol. 1973 [1970], 4juin 2022 - DĂ©couvrez le tableau "Paris est une fĂȘte" de Emmanuelle Solal sur Pinterest. Voir plus d'idĂ©es sur le thĂšme paris, vieux paris, histoire de paris. Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les rĂ©sultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flĂšches Haut et Bas pour vous dĂ©placer et la touche EntrĂ©e pour sĂ©lectionner. Pour les Nous nous arrĂȘterons ici Ă l'un des sens du mot authenticitĂ©, le plus rĂ©cent celui que Le petit Robert rĂ©sume ainsi Qui exprime une vĂ©ritĂ© profonde de l'individu et non des habitudes superficielles, des conventions ». Nous verrons toutefois qu'entre ce sens et les sens plus anciens, il y a un rapport dont il faut tenir compte. Comme nous le rappelle l'Ă©tymologie, le mot authentique dĂ©signe une qualitĂ© intrinsĂšque telle qu'elle confĂšre autoritĂ© aux personnes et aux objets qui la possĂšdent. En droit, un acte authentique est un acte qui fait autoritĂ©. Dans le mĂȘme esprit, on parle des piĂšces authentiques d'une collection, ou d'un titre authentique de noblesse Alors que dans le sens ancien on met l'accent sur l'aspect formel de la situation, dans le sens contemporain, on dĂ©signe une qualitĂ© intĂ©rieure si fondamentale et si complexe qu'on se demande s'il n'est pas prĂ©somptueux de tenter de la dĂ©finir. Il faut pourtant le faire. L'authenticitĂ© est en effet une vertu de l'ĂȘtre que, depuis Kierkegaard, Nietzsche et les philosophes existentialistes surtout, l'on oppose Ă une vertu traditionnelle rĂ©duite au faire. Que valent nos bonnes actions, si elles ont un mauvais effet sur notre ĂȘtre, si elles nous rendent amers, envieux, vindicatifs? Cette question est au coeur de la critique contemporaine de la morale traditionnelle. Elle nous ramĂšne Ă la question de la purification personnelle, Ă laquelle les philosophes grecs ont attachĂ© une telle importance et, par lĂ , Ă l'idĂ©e d'une vertu intĂ©grale celle qui n'empoisonne pas l'ĂȘtre quand elle touche d'abord le faire et qui ne paralyse pas le faire quand elle touche d'abord l'ĂȘtre. Qu'est-ce que l'authenticitĂ©? Alieno ex ore sapiunt ». LittĂ©ralement ils goĂ»tent par une bouche Ă©trangĂšre. LucrĂšce. A distinguir me paro las voces de los ecos ». Je m'arrĂȘte pour distinguer les voix des Ă©chos. Antonio Machado . Le mot authenticitĂ© a remplacĂ© au vingtiĂšme siĂšcle le mot vertu, qui Ă©tait au centre de la morale occidentale depuis Socrate. L'homme, pense-t-on, depuis Nietzsche et Kierkegaard surtout, a Ă©tĂ© trop longtemps l'esclave des idĂ©aux, il est temps qu'il pense a lui-mĂȘme; jusqu'Ă maintenant ses actes Ă©taient bons dans la mesure oĂč ils Ă©taient conformes a une norme; ils seront dĂ©sormais bons dans la mesure oĂč ils seront l'expression du moi. Le mal Ă©tait la dĂ©sobĂ©issance Ă Dieu il sera une trahison de soi-mĂȘme et plutĂŽt que de se reprocher d'avoir transgressĂ© des lois Ă©ternelles, on se reprochera d'avoir mĂ©connu ses aspirations vĂ©ritables. Mais qu'est-ce que le moi vĂ©ritable? D'ou vient que nous le percevons assez bien chez autrui pour avoir la certitude d'ĂȘtre tantĂŽt devant une personne authentique, tantĂŽt devant une personne empruntĂ©e? Les analyses les plus subtiles nous ramĂšnent toujours a cette constatation du sens commun nous jugeons de l'authenticitĂ©, sans raisonner, par intuition. Nous Ă©prouvons un sentiment de plaisir ou de contrariĂ©tĂ© et notre jugement n'est rien d'autre que la traduction de ce sentiment. Notre certitude ressemble a celle du dĂ©gustateur. Ne dit-on pas d'ailleurs d'un vin mĂ©diocre qu'il manque d'authenticitĂ©? Le dĂ©gustateur n'analyse pas, il flaire. Il connaĂźt dĂ©jĂ les qualitĂ©s intimes du vin qu'on lui offre. Il se demande si les qualitĂ©s du vin contenu dans la coupe participent de ces souvenirs. Il attend une sensation bien caractĂ©ristique. Mais il demeure passif. Ce n'est pas lui qui juge, c'est le souvenir de vin d'hier qui, de lui-mĂȘme, se dĂ©tache de l'impression laissĂ©e par le vin d'aujourd'hui, pour la confirmer ou l'infirmer. Nous avons une attente analogue a l'Ă©gard de toutes les personnes que nous rencontrons et de toutes les situations dans lesquelles nous nous trouvons. Cette attente repose sur un souvenir lui-mĂȘme fondĂ© sur une expĂ©rience antĂ©rieure oĂč nous a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© ce qui, pour nous, constitue l'essence des ĂȘtres et des situations en cause. Le mot essence provoque des malentendus aujourd'hui. Il n'en existe malheureusement pas de meilleur pour rendre compte de l'expĂ©rience la plus frĂ©quente et la plus universelle juger. L'essence des ĂȘtres ou des situations est analogue Ă un registre qui ne saurait ĂȘtre transgressĂ© sans qu'il y ait faussetĂ©. Des personnes empruntĂ©es, nous disons qu'elles forcent leur nature, comme nous disons d'un mauvais chanteur qu'il force sa voix. Nous disons Ă©galement qu'elles font des choses qui ne sont pas dans leurs cordes, tel un violon qui, subitement, se mettrait Ă rendre des sons de guitare. Nous procĂ©dons de la mĂȘme maniĂšre quand nous disons qu'une fĂȘte est ratĂ©e. Nous comparons la fĂȘte actuelle Ă une fĂȘte essentielle Ă laquelle, Ă tort ou Ă raison, consciemment ou non, nous nous rĂ©fĂ©rons. La rĂ©flexion sur 1'authenticitĂ© nous replonge donc dans les grandes questions mĂ©taphysiques. Qu'est-ce que l'essence d'un ĂȘtre ou d'une situation? Pouvons-nous la connaĂźtre? Nous pouvons au moins prĂ©ciser certains aspects et certaines conditions de l'authenticitĂ©. L'authenticitĂ©, c'est l'accomplissement antĂ©rieur Ă toute prise en charge consciente et rationnelle de soi-mĂȘme. Un simple geste, unique et sĂ»r de lui-mĂȘme, peut ĂȘtre un signe d'authenticitĂ©. Un sentiment est authentique si le rĂ©el y occupe tout l'espace affectif disponible, ne laissant aucune place a la conscience compensatoire. J'aime monter Ă cheval. Ce sentiment est authentique dans la mesure ou il est inspirĂ© par le cheval plutĂŽt que par l'opinion selon laquelle les gens biens se plaisent Ă cheval. L'authenticitĂ© dans cette perspective, c'est la libertĂ© Ă l'Ă©gard de l'opinion; elle s'apparente ainsi Ă la vertu telle que la concevaient les stoĂŻciens. Ajoutons, pour complĂ©ter cette dĂ©finition, que les images peuvent ĂȘtre assimilĂ©es Ă des opinions.